Le coaching est bien loin du métier de conseil. Pour faire «accoucher» une personne de ses propres talents et solutions, il faut savoir rester derrière elle, ne pas lui passer devant (sans l’entendre, ni la comprendre), ne pas non plus la comprendre «trop vite» et la tirer vers une vérité «plaquée» (toute relative et basée sur un savoir tout autant relatif et fluctuant). On fait appel à un coach lorsqu’on rencontre une difficulté à surmonter : essayer de comprendre réclame de l’engagement (voire du don de soi) et de l’authenticité. Chercher à être compris réclame du courage. C’est l’équilibre des deux qui crée l’efficacité dans ce travail d’équipe.
Je n’ai donc pas de conseil à prodiguer pour les expatriés. Je souhaite néanmoins partager un point de vigilance : le recours au coaching me semble bénéfique surtout dans les situations professionnelles d’isolement liées à l’expatriation. Néanmoins, la profession n’est pas réglementée et cela sème souvent la pagaille dans les esprits. Veiller à bien se renseigner sur les compétences et les expériences de vos interlocuteurs me semble indispensable. Avec la personnalité du coach choisi, ce sont ces éléments qui viendront enrichir sa compréhension des situations professionnelles complexes, singulières, et la pertinence de son aide."
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